PARIS (AP) – Les autorités françaises ont déposé des accusations préliminaires contre trois personnes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans un réseau de dopage hippique, ont annoncé jeudi les procureurs.
Les suspects sont accusés de dopage de chevaux, d’escroquerie organisée ou d’exercice illégal de la médecine vétérinaire, a indiqué le parquet de Bordeaux dans un communiqué. Les trois ont été libérés sous contrôle judiciaire mais bannis des pistes de course, selon le communiqué.
Cinq autres personnes détenues dans le cadre de l’enquête feront face à des accusations dans les prochains jours, a indiqué le bureau du procureur.
Les suspects faisaient partie des 26 personnes – dont des entraîneurs de chevaux de course, des vétérinaires et des pharmaciens – arrêtées mardi lors d’une opération de police en France, en Italie et en Espagne.
L’affaire a été ouverte en 2020 après qu’une livraison de produits suspects de dopage a été signalée dans une écurie de La Teste, dans le sud-ouest de la France, a indiqué le parquet. Une enquête ultérieure, coordonnée par l’agence judiciaire européenne Eurojust, a révélé plusieurs réseaux impliqués dans l’importation et la distribution de produits utilisés pour améliorer les performances des chevaux.
Les autorités françaises des courses hippiques Le Trot et France Galop ont déclaré qu’elles suivaient les enquêtes et aideraient les enquêteurs.