la Paris Jockey Club est un club de gentlemen traditionnel et est considéré comme l’un des clubs privés les plus prestigieux de Paris. Il est surtout connu comme le lieu de rencontre de l’élite de la société française du XIXe siècle. Le club existe toujours au 2 rue Rabelais à Paris et abrite la Fédération Internationale des Autorités des Courses.
réciprocité avec d’autres associations[edit]
récit[edit]
Le Jockey Club a d’abord été organisé sous le nom de « Société pour la promotion de l’amélioration de l’élevage des chevaux en France » pour créer une autorité unique sur les courses de chevaux dans la nation, à partir de 1834 à Chantilly. Il est rapidement devenu le centre de la plupart sportif messieurs de tout Paris. En même temps, en tant qu’aristocrates et hommes de distinction forme encore la classe dirigeante, son appartenance anglo-gauloise ne peut que lui donner un visage quelque peu politique : Napoléon III, qui a enduré un exil précoce en Angleterre, prétend avoir appris à gouverner un empire par « ses relations avec les tranquilles , hommes maîtres d’eux-mêmes de l’enceinte anglaise ».[2]
Entre 1833 et 1860, le Jockey Club convertit le Champ de Mars en hippodrome, qui a depuis été déplacé à Longchamp. Une façade du Café de la Paix se trouve rue Scribe, qui se termine à la façade de l’Opéra Garnier. Il y a une plaque sur le mur de l’hôtel Scribe, numéro 1, documentant les anciens locaux du Jockey Club qui occupaient les luxueux appartements du premier étage de 1863 à 1913.
Sous le Second Empire et la Troisième République, les seigneurs du Jockey Club tenaient de nombreuses loges à l’opéra (« beaucoup de petits salons flottants » selon l’expression de Marcel Proust), où le ballet requis attendu dans tout opéra n’était jamais au premier acte lorsque le Jockey Le club serait généralement toujours au dîner. Une des conséquences fut le fameux fiasco du « Paris Tannhäuser‘ de 1861, lorsque Wagner insiste pour mettre le ballet demandé au premier acte, en le plaçant immédiatement après l’ouverture pour l’écarter. Le deuxième acte, lorsque les membres du Jockey Club sont arrivés pour voir leurs favoris dans le corps de ballet, a été presque sifflé hors de la scène, Wagner n’a jamais permis qu’il soit rejoué à Paris, Proust a fait de son personnage fictif Charles Swann un membre de les Jockey Clubs, en hommage à l’héritage juif de Swann.
Le Grand Café à la mode était situé au rez-de-chaussée sous le Jockey Club. Là, le 28 décembre 1895, une foule chic dans le salon indien assisté à la première publique de l’invention des frères Lumière, le cinématographe.
Le Jockey Club est régi par un comité élu annuellement composé d’un président, de quatre vice-présidents et de vingt-cinq membres. Les nouveaux membres sont parrainés par deux membres actuels et doivent recevoir les cinq sixièmes des voix des membres.
présidents[edit]
- Seigneur Henry Seymour (1805-1859):[3] 1834-1835
- M. Anne-Édouard de Normandie : 1835-1836
- Napoléon Joseph Ney, prince de Moscou (1803–1857) :[4] 1836-1849
- Comte Achille Joseph Delamare : 1849-1853
- Armand de Gontaut-Biron, marquis de Saint Blancard (1839-1884) : 1853-1884
- Sosthènes de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville (1825-1908) : 1884-1908
- Aymeri, duc de Montesquiou-Fezensac (1843-1913) : 1908-1913
- Comte Elie d’Avaray: 1913-1919
- Armand de la Rochefoucauld, duc de Doudeauville :[5] 1919-1962
- Philippe, duc de Luynes : 1962-1977
- Pierre de Cossé, duc de Brissac : 1977-1985
- Alexandre de La Rochefoucauld, duc d’Estissac : 1985-1997
- François de Cossé, duc de Brissac : 1997-2014
- Roland du Luart, Marquis du Luart : 2014 – présent
Récompense du Jockey Club[edit]
Sous les auspices du Jockey Club, le Récompense du Jockey Club (1 500 000 euros) se tient à l’hippodrome de Chantilly (au pied du château de Chantilly) le premier dimanche de juin depuis 1836 Hippodrome de Chantilly est le banc d’essai des meilleurs 3 ans, l’équivalent français de l’Epsom Downs Derby ou du Kentucky Derby aux USA.
Jusqu’en 2004, la piste mesurait 2400 mètres de long ; depuis lors, il a été conduit à 2100 mètres. En France seule la Prix de l’Arc de Triomphe a une bourse plus riche (5 000 000 d’euros) ; Cette course a été inaugurée en 1863 par le Jockey Club sous le nom de Grand Prix de Paris et s’est déroulée à l’Hippodrome de Longchamp. L’hippodrome a été peint par Édouard Manet, Edgar Degas et Pablo Picasso, entre autres.
Voir également[edit]
les références[edit]
continuer la lecture[edit]
- Victor est tombé en criant, Jacques Offenbach et le Paris de son temps
- Steven Kale, Salons français : mondain et convivialité politique de l’ancien régime à la révolution de 1848
- Joseph-Antoine Roy, Histoire du Paris Jockey ClubParis, 1958